Toutes les bonnes choses ont une fin et c’est avec regret que j’ai terminé cette trilogie, totalement addictive. Vernon Subutex, c’est un ancien disquaire brillant qui a perdu son boulot et se retrouve à la rue, à Paris. Nombreux sont ceux qui recherchent le testament d’Alex Bleach, star du rock, qu’il détient.
C’est aussi un culte à la musique omniprésente, une galerie de portraits haut-en-couleurs, un autre regard sur la précarité, les SDF, l’actualité, la société contemporaine. Un regard cynique et violent – souvent juste – qui prend aux tripes et fait réfléchir. Virginie Despentes a le don pour capter l’air du temps et le raconter de manière crue tout en captivant le lecteur.
A ceux qui ont trouvé le premier volume sombre, je dirais que le deuxième est plus optimiste et le troisième assez différent. C’est dans tous les cas une vraie claque que l’auteur nous donne avec une fin plus qu’inattendue ! La comédie humaine du XXIe siècle ? Peut-être … A lire sans modération ! En gardant tout de même à l’esprit que la vie vaut la peine d’être vécue.
« Quand on se retrouve du côté des pestiférés, une fracture nette sépare votre monde de celui des épargnés. On ne veut ni charité ni empathie. Au fond, on préférerait n’avoir plus aucun contact. de chaque côté des frontières, les mots n’ont plus le même sens. »