La vie devant soi, c’est l’histoire d’amour incommensurable qui unit un petit garçon arabe à une très vieille femme juive : Momo, 10 ans, est élevé par Madame Rosa, ancienne prostituée qui a connu Auschwitz. Aujourd’hui, elle gère une pension pour les enfants dont les mères ne peuvent pas s’occuper et elle est très malade. C’est donc maintenant lui, à son tour, qui va prendre soin d’elle.
C’est un livre qui regorge de réflexions et de moments émouvants sur la vieillesse, la maladie, la solitude, la religion, l’euthanasie vues au travers des yeux d’un enfant, visiblement très lucide et observateur. Il faut dire aussi qu’il a beaucoup d’humour et de bienveillance :
« On était tout ce qu’on avait au monde et c’était toujours ça de sauvé. Moi je pense que lorsqu’on vit avec quelqu’un de très moche, on finit par l’aimer aussi parce qu’il est moche. Moi je pense que les vrais mochetés sont vraiment dans le besoin et c’est là qu’on a le plus de chance? Maintenant que je me souviens, je me dis que Mme Rosa était beaucoup moins moche que ça, elle avait de beaux yeux bruns comme un chien juif, mais il ne fallait pas penser à elle comme à une femme, car là évidemment, elle ne pouvait pas gagner. »
J’ai vraiment beaucoup aimé ce récit, prenant et très touchant. Je vous le recommande à 200%!
Encore merci ma chère Aline pour tes conseils. Un super livre !
🙂 Merci pour ton retour, je suis contente qu’il t’ait plu aussi !