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Stoner, John Williams

L’auteur de Butcher’s Crossing, western littéraire découvert il y a quelques années, a écrit une pépite dans les années 1960, ravivée grâce à la magnifique traduction d’Anna Gavalda.

William Stoner, fils de paysan, étudie l’agronomie à l’université du Missouri en 1910. Peu à peu, il découvre la littérature anglaise et décide d’abandonner l’agriculture pour s’y consacrer pleinement. Il rencontre son épouse avec laquelle il vit une relation platonique, tellement triste, à peine atténuée par la naissance de leur fille. Il va alors trouver refuge dans les livres et dans ses cours, pour lesquels il travaillera sans relâche et passionnément.

Tout au long de sa vie, il traverse de nombreux échecs et apprend à courber le dos, inlassablement. Jamais il ne se bat. Il n’aura finalement réussi qu’à être un bon prof, solitaire et amoureux des livres. C’est d’un pessimisme implacable et en même temps, c’est un peu la vraie vie : c’est surtout celle de quelqu’un qui n’ose pas vraiment vivre et accepte tout ce qui lui arrive sans broncher. Il nous interroge sur la vie et qu’est-ce qu’être heureux ? Après cette lecture, on a clairement envie d’en profiter et d’être maître de ses choix !

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