les vertus de l'échec livre de Charles Pépin

Les vertus de l’échec, Charles Pépin

Qui n’a jamais connu le moindre échec dans sa vie ?

A moins d’être un optimiste invétéré, celui-ci peut parfois être difficile à digérer. Et si vous le voyiez plutôt comme une chance ? Celle de mieux se connaître, de se réinventer, une invitation à voir ce que vous ne vouliez pas, une chance de s’arrêter dans une vie trop hâtive, une leçon d’humilité, une nouvelle manière d’oser vivre pleinement et de prendre des risques… La liste est longue.

« Les succès sont agréables, mais ils sont souvent moins riches d’enseignement que les échecs. Hâtons-nous donc d’échouer, car alors nous rencontrons le réel plus encore que dans le succès. »

 

« Au fond, nos échecs sont autant de tests pour notre désir. Nous pouvons en profiter pour nous interroger sur nos aspirations, comprendre par exemple que nous avons échoué parce que nous ne tenions pas vraiment à ce que nous poursuivions. Ou au contraire, éprouver au coeur même de l’échec la force persistante de notre désir, mesurer combien telle aspiration est la grande affaire de notre vie. »

Changer de regard sur l’échec

Ce petit traité de sagesse m’a été absolument indispensable pour changer de regard sur l’échec et mieux l’accepter. Se dire qu’après tout, les échecs précèdent généralement les succès et comptent de multiples vertus que Charles Pépin cite et illustre d’exemples concrets : De Gaulle, Gainsbourg, Ray Charles, JK Rowling … Tous ont échoué avant de réussi, à force d’audace et de persévérance. J’ai beaucoup apprécié entre autres de découvrir la lecture psychanalytique de l’échec, l’acceptation stoïcienne, le concept de sérendipité et le conseil de Steve Jobs à propos de nos rêves :  » Stay hungry, stay foolish ! » (Restez insatiables, restez fous !)

 

C’est pour moi une pépite et donc une ENORME recommandation de lecture. Et, peut-être pour achever de vous en convaincre :

« Il n’y a pas de risque plus grand que de ne pas essayer, et de voir venir la mort sans savoir qui l’on est. […] Il y a un coût associé à l’action, mais l’inaction est encore plus coûteuse. Voilà la vraie menace : à force de ne pas oser échouer, échouer tout simplement à vivre. »

2 réflexions sur “Les vertus de l’échec, Charles Pépin”

  1. Un livre qui m’a fait réfléchir et voir l’échec comme une chance !

  2. C’est super de le voir comme ça, ça apprend vraiment à relativiser les échecs. Je trouve que c’est une petite mine d’or d’anecdotes concrètes pour toujours en tirer le positif !

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