Des souris et des hommes, John Steinbeck

« Les types comme nous, y a pas plus seul au monde. Ils ont pas de famille. Ils vont dans un ranch, ils y font un peu d’argent, et puis ils vont en ville et ils le dépensent tout… Ils ont pas de futur devant eux. Pour nous c’est pas comme ça. Nous, on a un futur. On a quelqu’un à qui parler, qui s’intéresse à nous… »

dit George à Lennie.

George est petit, déterminé et rusé. Lennie est énorme, doux et simplet. Mais c’est un brave type au grand coeur. Heureusement que George est là pour dicter la conduite de Lennie qui agit comme un enfant, oublie tout ce qu’on lui dit et ne mesure pas sa force dévastatrice. Il fait tout ce que George lui dit de faire car il sait que c’est pour son bien.

Ces deux-là débarquent dans un nouveau ranch pour travailler quelque temps et nourrissent secrètement l’espoir de réunir suffisamment d’argent pour avoir leur propre lopin de terre ensemble et devenir rentiers. Ils projettent ce rêve dans les moindres détails pour se persuader qu’il se rapproche. Lennie, lui, veut simplement pouvoir s’occuper des lapins, et essaye tant bien que mal d’avoir une conduite irréprochable. Mais George n’est pas toujours là pour le surveiller…

Basé essentiellement sur des dialogues répétitifs mais puissants, ce chef d’oeuvre nous présente un duo d’une beauté formidable, une amitié inébranlable entre deux hommes si différents et pourtant si proches. La fin m’a beaucoup émue. C’est aussi le livre qui m’a permis de découvrir Steinbeck et m’a donné envie de découvrir ses autres livres. Je ne peux que le recommander.

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