Warren Buffett disait :
« Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la ruiner. »
C’est encore plus vrai avec l’influence des réseaux sociaux, où quiconque possède un minimum d’abonnés peut ruiner une réputation le temps d’un post.
Sacha, 16 ans, est amoureuse et rêve d’être influenceuse. Lorsque Jade, LA grande influenceuse du lycée la contacte, elle est surprise mais ne voit pas le danger arriver. Comme la plupart des adolescentes nées dans les années 2000, elle s’enivre d’images qu’elle scrolle sans arrêt sur Instagram. Elle s’identifie aux plus grandes stars, refaites, sans cesse en vacances, pensant que c’est la vraie vie et qu’elle n’a décidément pas de chance.
A travers cette histoire moderne, l’auteur décrit un monde volatile et instable. Elle signale combien la génération Z est dépendante des réseaux sociaux et leurs effets pervers. Toutefois, la fin n’est pas celle pressentie et l’espoir demeure.
Ce roman est addictif comme Les enfants sont rois de Delphine de Vigan. Il est une fois de plus la preuve inquiétante de l’influence des réseaux sociaux auprès des ados qui échappent encore plus à leurs parents. Heureusement que tous ne leur accordent pas une importance capitale. Ce livre témoigne aussi combien chacun, qu’il soit ado ou adulte, peine à déconnecter tant cela fait désormais partie de notre quotidien. C’est assez inquiétant, avouons-le.
« Après la soirée, chacun attend un signe, et consulte son portable pour vérifier l’arrivée du message, une fois, deux fois, trois fois … cinquante fois par jour. A l’affût d’une nouvelle, dans une attente fébrile, constante ? A la terrasse des cafés, seuls ou avec des amis, sur le qui-vive. Dans le silence, ils sentent leur téléphone au fond de leur poche et guettent la vibration. En prenant leur douche, en se brossant les dents, en se coiffant, en s’habillant, le dispositif posé sur le lavabo. Et le soir, ils s’endorment après l’avoir consulté, le matin, ils le saisissent avant même d’avoir ouvert l’œil, pour voir si ce n’est pas arrivé. Mais quoi, au juste ? »
Coucou ! Les réseaux sociaux ont été créés comme une addiction, pas étonnant que ce soit difficile de décrocher. Je trouve chouette d’en avoir fait un roman, c’est important !
Coucou @Libertaire, je suis d’accord, on en prend davantage conscience avec ce genre de livre ! Si seulement il y avait plus d’effets positifs que négatifs, parce qu’il y en a aussi évidemment 🙂