C’est avec les yeux très humides que j’ai terminé ce roman… J’avais envie d’une lecture détente, un peu légère (sur ce point là je me suis trompée) et qui m’emmène en voyage. Destination : le Japon.
Tout commence dans une échoppe de pâtisseries japonaises, les dorayaki. Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, a un secret pour réussir le an, la pâte d’haricots rouges qui accompagne ces gâteaux. Sentarô a accepté de l’embaucher dans sa boutique et s’aperçoit des talents incroyables de la vieille dame. Mais elle cache un lourd secret que je ne vais pas dévoiler ici pour ne pas gâcher en partie l’intrigue de cette histoire très belle.
« Quels que soient nos rêves, un jour, on trouve forcément ce qu’on cherchait grâce à la voix qui nous guide. Une vie est loin d’être uniforme. Parfois sa couleur change du tout au tout. »
Quoi qu’il en soit, c’est un roman profond et très poétique qui est à la fois une Ode à la cuisine et à la vie. Et pour prolonger le plaisir, vous pouvez regarder l’adaptation en film par Naomi Kawase, tout aussi bouleversant !