La librairie sur la colline, Alba Donati

La librairie sur la colline raconte comment une femme, Alba Donati, a réalisé à près de 60 ans son rêve de créer une librairie dans un village toscan d’à peine 180 âmes. Et comment, malgré les épreuves – entre incendie et confinement suite au Covid – et grâce à un formidable élan de solidarité, la littérature a vaincu !

Chaque jour, Alba rédige un journal de bord dans lequel elle partage son quotidien ainsi que les commandes de livres effectuées. On se retrouve ainsi avec une multitude d’ouvrages conseillés, de listes de livres pour la pluie, pour se consoler, de ses coups de cœur … et on comprend à quel point la littérature l’a sauvée.

Par ailleurs, j’avoue que la description de la librairie dans un cottage avec son jardin est absolument somptueuse. Elle a fait de cet endroit un refuge idyllique, un petit coin de paradis où les lecteurs de toute l’Italie affluent.

« On accède au jardin par un portail vert sauge, on descend une marche et on se retrouve dans un conte de fées. C’est du moins ce que disent les visiteurs. Il y a un prunier sauvage et un pêcher, une dentelaire du Cap, une glycine, des roses et des pivoines. Aux tables et aux chaises en fer s’ajoutent deux chaises Adirondack bleu pâle et deux transats recouverts d’un tissu à fleurs. Les Adirondack sont très recherchés, certaines personnes les réservent. […] Accrochées aux arbres, des tasses à thé renversées et des lampes qui s’allument toutes seules dès que le soleil se couche. Il y a également une maisonnette pour les oiseaux que j’ai peinte en vert et bleu pâle. »

En plus de constamment améliorer la décoration des lieux, elle s’obstine à choisir une multitude d’objets dérivés des livres afin de trouver la perle pour ses lecteurs. Collants aux citations de Jane Austen, thés et confitures littéraires créés avec une habitante du village, on a forcément envie de s’y rendre sans plus tarder ! Enfin, nombreuses sont les descriptions et les passages de toute beauté et les relations profondes qui unissent les différents protagonistes.

« Ensemble, nous avons inventé les confitures littéraires. J’ai étudié, cherché, humé les goûts des écrivains et des écrivaines, ou de leurs personnages, et Anna y a ajouté sa fantaisie. Elle a produit la confiture Virginia Woolf avec des oranges amères et du whisky ; celle de Jane Austen avec des pommes, du citron vert et de la cannelle ; celle de Colette avec des prunes sauvages et de l’anis étoilé […] De petits chefs-d’oeuvre dont nos visiteuses raffolent. »

Un livre qui fait vraiment du bien et qui nous vend du rêve et la possibilité qu’il se réalise, ainsi que celle de recommencer tout à zéro pour trouver un sens à sa vie. A offriR à tous les amoureux de la littérature sans hésiter et profiter de ses pouvoirs !

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